A Fred

Mon grand père

Un homme qui aimait voler, un pilote passionné et aussi un voileux, que je mentionne dans cet article que j'avais écrit avant qu'il ne s'envole pour un autre voyage vendredi.

Je garde tes yeux pétillants de vie dans mon coeur...

 

 

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Enfant géopolitique observant la naissance de l'Homme nouveau, Dali 1943

 

 

Claude Lévi-Strauss

 

En ce siècle où l’homme s’acharne à détruire d’innombrables formes vivantes, après tant de siècles dont la richesse et la diversité constituaient de temps immémorial, le plus clair de son patrimoine, jamais sans doute, il n’a été plus nécessaire de dire, comme le font les mythes, qu’un humanisme bien ordonné, ne commence pas par soi-même, mais place le monde avant la vie, la vie avant l’homme, le respect des autres avant l’amour-propre : et que même un séjour d’un ou deux millions d’années sur cette terre, puisque de toute façon il connaîtra un terme, ne saurait servir d’excuse à une espèce quelconque, fût-ce la nôtre, pour se l’approprier comme une chose et s’y conduire sans pudeur ni discrétion.

 Mythologiques 3. L’Origine des manières de table, Claude Lévi-Strauss,  1968  .

 

 

Urih

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« On met du poison dans notre alimentation, on crée du stress et on appelle ça le progrès ».

 

Ce sont les mots de Urih, l’afrikaner que j’ai rencontré dans le train entre Cape Town et Johannesburg. Tout un symbole que ce voyage en compagnie de Urih, d’Aristide le gabonais et moi qui n’aurai jamais du me trouver dans ce compartiment.


 

Arsitide

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Urih, un gars qui s'est fait virer un jour par sa famille parce qu'il aimait trop la philosophie. Il a décidé de donner son temps aux fermiers d’Afrique du Sud pour les aider à se débarrasser de Monsanto, le terroriste de l’agriculture mondiale.

Avec lui et Aristide on a refait le monde en une nuit de voyage.

Urih demande le gite et le couvert pour venir expliquer aux fermiers comment dépolluer leurs terres et faire de l’agriculture biologique. Il m’a donné un truc : Si vous voulez que ce que vous plantez produise un peu plus, plantez le 2 jours avant la pleine lune.

 

"Ma vie est mon seul enseignement"

Gandhi

 

Pourquoi j’apprends ? A quoi ça sert ? Je n’aurais jamais imaginé que ces questions puissent m’amener aussi loin, qu’elles me permettent de rencontrer autant de gens, qu’elles animent autant mes journées.

 

On m’a appris pour que je trouve du travail, pour que je m’intègre dans mon pays, ma culture. On m’a appris ce que l’on a bien eu envie de m’apprendre, ce que l’on a pu m’apprendre, ce que l’on a cru qu’il fallait m’apprendre. Je suis un produit d’apprentissage sélectif, une manière d’appréhender les choses. Et partout dans le monde on trouve des produits comme moi, à différents niveaux, en fonction des choix politiques, économiques et surtout, surtout financiers.

 

Norbert Elias

 

J’ai lu Nobert Elias quand j’ai préparé mon Master en Stratégie et Ingénierie de la formation pour Adulte il y a quelques années. L’un des sociologues préférés de mon directeur de mémoire, j’aime bien aussi… Il dit ceci dans son livre « La société des individus » :

 

« L'individu humain n'est pas un commencement, et ses relations avec les autres n'ont pas de commencement. De même que dans une conversation ininterrompue les questions de l'un entraînent les réponses de l'autre et vice versa, et de même que chaque élément de la conversation n'est issu ni de l'un ni de l'autre des interlocuteurs pris isolément, mais naît précisément du rapport entre les deux et veut être compris ainsi, de même chaque geste, chaque comportement du nourrisson n'est ni le produit de son « intériorité » ni le produit d'un « environnement », ou le produit d'une interaction entre son « intériorité » et son « environnement » qui existeraient à l'origine séparément l'une de l'autre; chaque geste du mouvement est fonction et répercussion de relations – comme la forme du fil à l'intérieur d'un filet – ne pouvant s'expliquer que dans l'ensemble du réseau. »

 

“Un filet est fait de multiples fils reliés entre eux. Toutefois ni l’ensemble de ce réseau, ni la forme qu’y prend chacun des différents fils ne s’expliquent à partir d’un seul de ces fils en eux-mêmes; ils s’expliquent uniquement par leur association, leur relation entre eux. Cette relation crée un champ de forces dont l’ordre se communique de façon plus ou moins différente selon la position et la fonction de chaque fil se modifie lorsque se modifient la tension et la structure de l’ensemble du réseau. Et pourtant ce filet n’est rien d’autre que la réunion des différents fils; et en même temps chaque fil forme à l’intérieur de ce tout une unité en soi, il y occupe une place particulière et prend une forme spécifique”


Les relations de dépendance réciproque entre les individus et la société se retrouvent à l’échelle planétaire dans l’interdépendance des Etats qui, rapportée à l’échelle des individus, suscite le sentiment d’appartenance à une humanité globale.


Ce nouveau sentiment brise alors le cadre imposé par “l’ancien régime de la sociologie correspondant à l’organisation des Etats”.  Téléphones, radios, charters et tous les réseaux d’interdépendance entre les Etats ont abouti à ce que “les mailles du filet  se sont resserrées à vue d’œil au cours du XXème siècle”.


Même s’il n’exclut pas la possibilité de régression et s’il constate que l’individu perd toute possibilité d’exercer un quelconque pouvoir dans cet environnement élargi, Norbert Elias postule, que l’unité suprême de survie des hommes est désormais à l’échelle du monde.

 


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  Vue du train... Entre Nairobi et Mombasa...

 

Lynx

Voici un reportage de 53 mn sur une autre façon de vivre... Prenez le temps...
Depuis une vingtaine d'années, Lynx, une femme de 45 ans, s'est détournée de la civilisation moderne et vit dans les forêts du nord-ouest des États-Unis. 

 


 

Nous étions des chasseurs, cueilleurs, puis nous sommes devenus des agriculteurs, des éleveurs, nous avons commencé à nous approprier les terres, des propriétés privées, avec des barbelées, des fusils et aujourd’hui des fils électriques et des caméras de surveillance pour les protéger, des frontières, des murs. Puis nous avons transformé, manufacturé, créé des cités pour devenir des commerçants, des gestionnaires, des banquiers, des assureurs, des acheteurs, des vendeurs. On a développé des marchés, amélioré les conditions de vie dans certaines régions du monde, colonisé pour se fournir en matière première et utiliser une main d’œuvre bon marché. On en a éduqué certains pour leur donner la connaissance et le pouvoir, laissé les autres dans l’ignorance pour mieux les contraindre et les empêcher de réfléchir.

 

Adouls Huxley

 

« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées.

Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser.

On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. »

Adouls Huxley, « Le meilleur des mondes », 1932.

 

Mais tout le monde le sait ça non ? On en est tous conscient ?

 

IMGP7969Arrivée en train sur Mombasa

 

 

De quoi j’ai besoin dans la vie ?

 

De boire de l’eau potable, de manger des produits sains, d’un toit pour me protéger. De vêtements, du feu pour cuire et réchauffer, voir éclairer, donc d’énergie, de lumière, de chaleur.

Ensuite parce que je ne suis pas seule, j’ai besoin de contacts humains, d’amour pour grandir et vivre.

Puis vient la reconnaissance, et c’est là que tout commence, parce que la reconnaissance aujourd’hui passe aussi par l’argent, par ce que l’on possède, ce que l’on a les moyens de s’offrir.

La réalisation de soi est devenue une question financière. Nous sommes les acteurs d’un manège incroyable. Tout le monde est d’accord pour dire que l’argent ne fait pas le bonheur, mais qu’il y contribue. Jusqu’à quel niveau allons-nous permettre une telle aberration… L’argent est nécessaire dans un monde d’argent, mais ailleurs ? Ah oui effectivement il n’y a plus d’ailleurs.

 

 

IMGP7976Arrivée en train sur Mombasa


Et quand en gagnant de l’argent, je contribue à faire travailler des enfants dans le monde, qui ne vont pas à l’école et ne sont pas capable de réfléchir, même d’imaginer ce qu’ils pourraient faire de leur vie, parce que la vie des nôtres est plus importante. Il y a des financiers qui ont tout compris eux. Ils utilisent les recherches en sciences humaines pour savoir comment nous permettre de réfléchir, sans réfléchir et ils proposent quelques idées aux politiques.


Je ne culpabiliserai personne, je sais très bien de quel moule je sors et à quoi j’ai participé, et j’y participe encore en partie, depuis des années sans vouloir réfléchir.

Mais en passant dans certains pays du monde, j’ai compris ce que l’on a voulu faire de moi, ce que je suis devenue et que je vais changer. J’aime trop la vie et les gens pour ne pas les respecter et comprendre à quel point il est difficile de changer ses habitudes et ses fonctionnements.

Mais je vais le faire, parce que je ne pourrai plus jamais dire que je ne sais pas, je ne pourrai plus jamais cautionner des attitudes qui ne cherchent qu’à mettre en danger une planète et tout ce qui la compose.


Deux exemples :

Le premier c’est l’ouverture du crédit à la consommation au Laos, pour vendre voitures, télévisions, maisons… Alors qu’ils n’ont même pas l’eau potable à domicile voir l’électricité… Même chose au Kenya, avec 10% de la population qui détient les richesses du pays, les autres sont pauvres, et une compagnie de soda américaine, dont on connait l’ampleur des dégâts dans tous les pays développés, qui vient fournir des tee-shirt à des gamins pour jouer au football alors qu’ils n’ont pas les moyens d’acheter des bouteilles d’eau pour se désaltérer sur le bord du terrain après leur match. J’en ai pleins d’autres ailleurs, voir partout où je suis passée.

 

IMGP8438Les jeunes des rues qui jouent au football... Le tournoi de l'année...

 

 

 

Le Petit Prince

 

Dernier-article-8688.JPGRose du jardin... Nairobi... Kenya

 

J’ai relu le Petit Prince quand j’étais à Mombasa et je me suis demandée si c’était bien sérieux de faire un Tour du Monde à cinquante ans. Je crois qu’en plus d’aimer, d’avoir joué un jour au hockey sur gazon et donné envie à des gens de croire en leurs compétences,  je n’ai jamais rien fait de plus sérieux de ma vie.

 

J’ai gardé mon âme d’enfant, mes rêves, mon sourire, celui que j’ai toujours eu, mon innocence, ma curiosité, mon émerveillement, mon énergie et l’essentiel se voit avec le cœur. J’ai parcouru cette planète, le Petit Prince dans mon sac, j’ai rencontré des gens incroyables, des enfants et des grandes personnes. Certains ont oublié les roses et les étoiles parce qu’ils croient que l’argent est plus sérieux.

 

Ne croyez plus ceux qui voudront vous voler vos rêves, parce qu’ils vous diront que ce n’est pas sérieux. C’est juste qu’ils ont peur et vous pourriez en mourir. Qu’y a-t-il de plus sérieux qu’une rose, qu’une étoile… Et la mer…

 

Qui a-t-il de plus sérieux qu’un écrivain qui vous donne envie de lire et qu’un prof qui vous apporte l’éducation pour vous rendre libre. Ce n’est pas l’argent le problème, c’est la valeur qu’on lui donne. Nous avons besoin d’une monnaie d’échange… Faites-vous confiance.

Enlevez tout ce qui vous fait vivre sur terre et ne gardez que l’argent. Dites moi ce que vous en ferez ? Alors vous allez me dire, pour boire, manger, s’habiller, se loger, se déplacer aujourd’hui il faut de l’argent. C’est nous qui l’avons décidé ? Il nous en faut combien ? Pourquoi le prix des choses est-il tellement différent dans d'autres pays ?

 

 

Stéphane Hessel

 

Créer, c'est résister. Résister, c'est créer

 

Angelus NovusAngelus Novus Klee 1920

 

Demain, moi aussi, comme le Petit Prince je vais aller rejoindre ma planète. Je vais y ramener toutes ces nouvelles expériences, découvertes, émotions et je vais m’indigner, entrer en résistance et suivre les pas et les conseils de Stéphane Hessel. Ceux aussi de mes grands parents, une grand-mère résistante et déportée, un grand père pilote de chasse, un arrière grand père résistant. Un autre grand père dans la marine nationale qui a participé au sabordage dans le port de Toulon et qui s’est ensuite caché pour protéger sa famille. Ils l’ont fait pour la liberté, pour la notre, par indignation, parce que c’était plus important que tout le reste pour eux. Comme tous ceux qui s’indignent aujourd’hui sur toutes ses transactions financières et qui risquent leur vie en venant dénoncer ces violences économiques.


" En faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d'en faire autant"

Nelson Mandela, discours d'investiture 1994

 

Je vais m’engager pour développer l’éducation pour toutes et tous dans ce monde. Je vais permettre à des gamins et à des jeunes de se rencontrer sur cette planète. Je vais remettre en question mes propres institutions politiques, j’ai quelques questions à leur poser. Je vais continuer de voyager, de rencontrer des gens, de faire des photos et d’écrire, parce que c’est ce que j’ai envie de faire du reste de ma vie. Et tout cela sans violence. Je ne vais plus regarder la télé, ça ne m’a absolument pas manqué pendant un an, bien au contraire, il y a pleins d’autres sources d’informations beaucoup plus fiables et intéressantes.

Je vais construire une cabane et y développer un concept auquel j’ai réfléchi, même si je ne sais pas encore où je vais l’installer. Steven qui s'occupe des enfants me le propose ici au Kenya... 

 

« Il n’y a qu’un remède à l’amour : aimer davantage »

« Ce qu’il y a devant nous et ce que nous laissons derrière, ceci est peu de chose comparativement à ce qui est en nous. Et lorsque nous amenons dans le monde ce qui dormait en nous, des miracles se produisent.  »

Henry David Thoreau « Walden ou la vie dans les bois » 1854

 

Je vais partager tout cela avec ceux qui pensent qu’aujourd’hui il est plus important de préserver la nature, les animaux et les hommes que de développer des marchés financiers. Du coup il ne va pas me rester beaucoup de temps pour travailler… Mais c’est quoi travailler ?

 

Ah oui j’oubliais… Celui là c’est peut être le dernier que je verrai de ma vie… Rhinocéros noir… Parce qu’il y a des gens qui n’en ont rien à faire qu’il disparaisse de la planète et ils le tuent pour récupérer sa corne pour en faire des produits aphrodisiaques qu'ils vendent très cher dans les pays d'Asie... Ils payent des gens en Afrique qui n'ont rien et leur demandent de tuer des espèces que plus personne n'arrive à protéger. Mais ne vous inquiétez pas on n’en a pas besoin !!! Il vit bien trop loin…

 

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Oui je vais m’indigner et prendre des risques pour participer avec d’autres, pour certains qui le vivent déjà depuis longtemps, à la création d’un « Nouveau Monde »… Celui que l’on aurait du construire…

 

« La liberté n'est ni une invention juridique ni un trésor philosophique, propriété chérie de civilisations plus dignes que d'autres parce qu'elles seules sauraient la produire ou la préserver. Elle résulte d'une relation objective entre l'individu et l'espace qu'il occupe, entre le consommateur et les ressources dont il dispose ».

Tristes Tropiques, Claude Lévi-Strauss, 1955.

 

 

Pépite reste avec moi, on s'est un peu apprivoisé quand même depuis un an... Et parce que même si l’on n’a pas retrouvé la forêt de son grand père, il a envie de continuer l’aventure. Et puis il sait que ses amies vont le comprendre et le rejoindront aussi sur certains projets.

 

 

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Je prends l’avion demain soir, parfois j’ai l’impression d’être partie hier, parfois je sens que ça fait longtemps. Certains me trouveront changée, d’autres pas du tout, j'ai quelques cheveux blancs de plus…

 

Voilà, ce voyage se termine, ça aussi on savait que ça arriverait… Je suis super fière et heureuse de l’avoir vécu et d’avoir pu tenir jusqu’à la date prévue.

J’ai pleins de gens que j’ai envie de remercier et dans ces cas là c’est un peu « grosse panique » d’en oublier… Alors je vais toutes et tous vous remercier de m’avoir accompagné dans cette magnifique aventure. Un merci particulier quand même à tous ces jeunes des différentes écoles et centres de loisirs, j’ai hâte de vous revoir et de découvrir ce que vous en avez fait, et à ceux qui m’ont ouvert leurs portes dans le monde pour venir eux aussi vivre ce voyage. Il y aura d’autres projets et puis je pense organiser d’autres Skype, ce que l’on n’a pas réussi à vivre pendant ce voyage, mais que l’on va s’offrir maintenant. Je me donne jusqu’à décembre pour venir vous voir et partager ces expériences. Pour ceux à qui j’ai promis d’aller les voir, je le ferai.

 

Merci du fond du cœur pour vos commentaires, vos emails, votre présence sur se blog, pour certains depuis le début, presqu'un an, et d’autres même bien avant… Merci pour votre fidélité. Je reviendrai écrire des articles et vous donner des nouvelles de l’évolution de tous les projets et puis qui sait ? Peut être que j’en referais un autre un jour.

Je vais arrêter la page facebook, je n’y enverrais que les liens des nouveaux articles…

 

 

"C'est une merveille d'ignorer l'avenir"

Marguerite Duras, Des journées dans les arbres, 1954.


 

 

Pour certains à très vite… J’arrive à Paris mardi matin et j’y passe la journée et la soirée, retour dans la plus belle capitale du monde (C’est un avis personnel). Je serai à Nantes mercredi en début d’après midi… Et puis je vais retrouver les amis et la famille, petit à petit… Pour les autres, on laisse à la vie la surprise de ce qu’elle nous réserve… Soyez heureux, prenez soin de vous, c'est-à-dire de cette planète, nous ne serons jamais trop nombreux à y participer…

 

Maintenant je reviens…

 


"On risque de pleurer un peu si l’on s’est laissé apprivoiser..."

Le Petit Prince… Antoine de Saint-Exupéry, 1943.

 

 

 

 

Merci à vous et à bientôt…

 

 

 

 

 

 


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